DU 23 AU 25 JANVIER 2023

 La région de OUARZAZATE

200 KM - 3H 30 de route

Je prends la N9, direction Ouarzazate. La route est magnifique. Je vois au loin les montagnes de l’Atlas. Par contre je suis un peu stressée. Il y a beaucoup de travaux sur la route, régulièrement il faut ralentir, la chaussée est défoncée. Je ne veux pas casser ma petite C3. Les automobilistes sont respectueux, tout le monde roule à la bonne allure. Il y a peu de motos, donc je suis sereine somme toute et j’ai hâte d’arriver à Ouarzazate ou m’attends mon guide, Mustapha.
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Tout au long du chemin je traverse des villages magnifiques, typiques. Il y a toujours une rue principale animée, avec des piétons, des voitures, des taxis, des motos, des mosquées, des ânes…. Et des cigognes ! Je suis heureuse de voir mes cigognes chères à mon coeur qui me rappellent mon Alsace.

J’ai bien retenu mes leçons, je porte attention aux panneaux de signalisation, aux barrages routiers, aux policiers, aux gendarmes, aux nombreux ronds-points au début de la N9.

 COL TICHKA 2300 m

Je m’apprête à gravir le col de N’Tichka. C’est un tronçon de la route que j’appréhende un peu, j’ai lu des commentaires et entendu que le franchissement est ardu.
La route du Tizi-N-Tichka est longue de 200 km environ. Elle franchit le Haut Atlas et est l’une des plus belles du Maroc. Point de passage obligé pour rallier Marrakech à Ouarzazate, elle n’est qu’une succession de petits virages (prudence de mise) dont le point culminant, le col de Tizi-N-Tichka, est à 2 300 m.
J’ai lu qu’il était possible que le col soit fermé. En effet lorsque je passe les nombreux villages, il y a des barrières à la sortie et à l’entrée des villages qui se ferment lorsque la route est impraticable.

La route est sinueuse en effet, les virages sont serrés. Je dois bien veiller à rouler à droite, car certaines voitures en face prennent leur virage bien à gauche.
Au sommet du col, je profite pour m’arrêter et manger des bonnes brochettes de poulet. La vue est splendide, mais il fait bien frais, un petit vent souffle.

En milieu d’après-midi j’arrive à Ouarzazate. Je me stationne au début de la ville pour appeler Mustapha et établir un point de rendez-vous avec lui.

 Ouarzazate

Ouarzazate compte environ 70 000 habitants. Le point de départ pour les excursions et les circuits dans le désert. La vie est connue pour les studios de cinéma dans lesquels des films de renommée mondiale sont réalisés, et pour la Kasbah Taourirt. Malheureusement je n’ai pas eu le temps de visiter la ville argileuse d’Aït-Ben-Haddou, qui n’est pas loin de Ouarzazate. Il faut que je revienne à Ouarzazate.

Mustapha me conduit vers mon appartement un peu plus loin hors du centre ville dans un endroit calme.

 Oasis de Fint

Nous avons le temps de faire une visite à l’Oasis de Fint. A l’entrée de l’Oasis, une équipe s’affaire à une construction. Mustapha me mentionne qu’il s’agit d’une construction de stations d’essence pour un film qui sera tourné prochainement.

L’oasis de Fint est un endroit verdoyant enclavé au milieu des rochers. Nous traversons des palmiers dattiers sur les rives de la rivière.
L’origine de son nom en amazigh serait “n’fint” qui signifie littéralement “cachée”.
Fint est peuplée par une communauté entièrement amazighe connue par son hospitalité. Ses premiers habitants se logeaient dans des habitats troglodytiques. L’ancien village construit sur le flanc d’un rocher qui domine la rivière est aujourd’hui en ruine. Quant aux habitations actuelles, elles longent la rivière sinueuse qui arrose les parcelles de terre cultivées par une population paysanne modeste.
(source : https://sudestmaroc.com/lieux/ouarzazate/oasis-de-fint/)

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